Mouvement contre les Armes Légères en Afrique de l'Ouest



Adresse postale : BP 5142, Dakar-Fann, Sénégal
- Christiane AGBOTON-JOHNSON : Chirurgien-dentiste, présidente
- Honoré-Georges NDIAYE : Directeur exécutif (honore_georges@hotmail.com)
- Penda MBOW : Professeur d'histoire, Université de Dakar, vice-présidente
- Raphaël LAMBAL : Journaliste, secrétaire général
- Christian SARR : Economiste, trésorier
- Salah Eddin SY : Responsable de la commission juridique
- Alain AGBOTON : Responsable de la commission communications
- Mme RAMOS : Responsable de la commission éducation
- Gilles DOSSOU-GOUIN : Responsable de la commission scientifique
Nombre de membres
- Regroupe 14 ONG sénégalaises et des membres individuels militants des droits de l’homme.
Nombre de membres du personnel
- Pas de personnel pour le moment, car pas de budget de fonctionnement; les membres sont donc bénévoles.
Le 13 mars 1999, un comité d'initiative constitué de représentants d'associations et de personnes de bonne volonté sensibilisées au problème de la prolifération des armes légères a été constitué pour étudier les modalités d'implantation au Sénégal d'une structure de la société civile chargée de faire appliquer le Moratoire sur les armes légères signé quatre mois plus tôt à Abuja par les chefs d'état dont celui du Sénégal.
Le constat d'une circulation des armes légères, les conséquences de la rébellion de près de 20 ans en Casamance et l'apparition d'une société violente a amené ce comité à la tenue d’une assemblée générale constitutive du Mouvement contre les Armes Légères en Afrique de l'Ouest, le 9 juillet 1999.
La mission fondamentale du MALAO / Sénégal est la lutte contre la prolifération illégale des armes légères en Afrique de l’Ouest et particulièrement au Sénégal, conformément au Moratoire d’Abuja signé en octobre 1998 par les chefs d’état de la CEDEAO.
Les priorités du MALAO / Sénégal sont :
- Informer, communiquer, sensibiliser afin de conscientiser toutes les populations à tous les niveaux (femmes, jeunes, décideurs, leaders d'opinion, autorités religieuses coutumières, militaires, médias, partenaires locaux et étrangers, etc.), sur le phénomène de la circulation et la prolifération illégale des armes légères
- Recenser et diffuser les textes régissant les armes et munitions au Sénégal
- Etablir une cartographie des zones sensibles
- Eduquer aux droits de l'Homme, à la paix et à la non-violence pour changer les comportements des Sénégalais face aux armes légères, afin d'arriver à des solutions pacifiques de résolution des problèmes et des conflits
Localisation des activités :
Sénégal
Activités passées :
- Information, communication au travers des médias (presse écrite, télévisée et radiodiffusée) sur le Moratoire d'Abuja et les armes légères
- Exposés sur la prolifération et la circulation illicite des armes lors de conférences et séminaires organisées par des structures de droits de l'homme (Amnesty/Sénégal, Réseau Africain pour l'Education et le Développement , Réseau des Associations de droits de l'Homme au Sénégal)
- Sensibilisation des autorités politiques lors de la campagne électorale présidentielle de Mars 2000, pour des élections sans violence armée
- Sensibilisation des autorités religieuses à l'occasion du 2ème anniversaire de la signature du Moratoire les 29 Octobre et 3 Novembre 2000 avec des prières sur toute l'étendue du territoire national dans toutes les mosquées et Eglises
- Réalisation de dépliants d'information
Activités courantes :
- Recherche de partenaires pour appliquer le programme 2001
- Contacts avec des organismes à objectifs similaires
- Contacts avec les autorités politiques et militaires
Projets :
Notons qu'en octobre 2001, le Moratoire aura atteint les trois années d'existence pour lesquelles il a été signé; la société civile et les autorités sénégalaises doivent être sensibilisées afin que ce moratoire soit reconduit et éventuellement transformé.
Dans le but d'informer, sensibiliser sur les dangers et conséquences de la prolifération des armes légères, il est prévu :
- La publication de plaquettes et de brochures
- La participation à la création de modules scolaires, académiques spécifiques sur la nocivité des armes légères et, plus généralement, sur l'éducation à la paix, à la non-violence et les droits de l'homme
- Le recensement et la vulgarisation des textes régissant l'utilisation, la circulation des armes légères au Sénégal
- La vulgarisation tous azimuts du Moratoire d'Abuja
- L'installation de relais et de centres de documentation dans chaque région du Sénégal, surtout en Casamance et dans les zones sensibles
- La contribution à la mise en place d'une Commission nationale de lutte pour une réduction significative des armes dans le pays
- L'installation et le fonctionnement d'une banque de données et d'informations relatives à la circulation des armes au Sénégal et dans la sous-région
Fichier attaché | Taille |
---|---|
![]() | 433.81 Ko |
![]() | 807.44 Ko |