L’asbl Paysans Actifs Contre l’Ignorance et la Faim [1] (PACIF), membre du RAFAL basé dans le Sud-Kivu (RDC), vient de publier un rapport consacré à la recrudescence des violations des droits humains dans la plaine de la Ruzizi, frontalière avec le Burundi. Ces violations consistent en vols, extorsions, assassinats, enlèvements et ont culminé en juin avec la tuerie de Mutarule (33 morts), imputée à des groupes armés burundais. Mais les groupes armés congolais (Maï-Maï) ne sont pas en reste, tandis que les forces de l’ordre se caractérisent par leur absence sur le terrain ou par leur participation à de graves abus contre des civils. Une autre tendance inquiétante concerne les défenseurs des droits humains, particulièrement ciblés par les groupes armés qui leur reprochent de dénoncer leurs exactions et donc de « travailler pour l’ennemi ».
Le rapport est disponible à partir de la page RAFAL du PACIF [1] ou directement à partir de ce lien [2].